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Nous entrons brièvement dans la ville de Flawil – mentionnée pour la première fois en 819 – et tournons dans le centre du village à droite. Le chemin passe à proximité de l’église réformée protestante et continue jusqu’à Landberg et Burgau. Des maisons historiques en bois se dressent au coeur de Burgau ce qui vaut le petit détour à travers le village.

Après env. 5.5 km nous prenons le „Columbanweg“ (panneau en bois, adossé à une barrière) et atteignons après 1 km le pont de chemin de fer, descendons les escaliers derrière le pilier du pont jusqu’à la grotte de Colomban, traversons la rivière Glatt sur la passerelle, marchons jusqu’au mur du barrage et remontons la partie escarpée jusqu’aux ruines du château d’Helfenberg. (Si nous voulons éviter de descendre et monter, nous traversons le pont juste à côté de la voie ferrée, continuons le Columbanweg, le Burgauerfeldweg et enfin le Helfenbergweg, qui rejoint à nouveau „notre“ chemin à la lisière de la forêt). En passant devant les ruines du château d’Helfenberg, nous suivons la lisière de la forêt avec vue sur Gossau jusqu’au carrefour avec un magnifique sanctuaire en bordure de route (un peu caché dans les buissons).

Après une longue traversée de la forêt, nous atteignons Marstal. Là, nous nous dirigeons vers Zellermüli et puis vers la rue principale. Nous prenons celle-ci vers la gauche sur environ 10m, la traversons et atteignons Hueb. Le chemin mène à droite en direction de Schochenberg et de là tout droit jusqu’à ce qu’il tourne à gauche dans le Robert-Walser-Weg. Dans un des ses livres il écrit: „Je suis convaincu que nous ne sommes pas assez lents“. Vrai!

Nous jouissons d’une belle vue sur Herisau et l’Alpstein avec la plus haute montagne de Suisse orientale, le Säntis (2’502 m d’altitude).

Lors de l’ascension suivante vers les ruines du château de Rosenberg, nous suivons un bout du chemin de l’écrivain Suisse Robert Walser.

Après la ruine de Rosenberg – un idyllique lieu de pique-nique – nous descendons vers la route qui relie la ville de St-Gall à Herisau. Nous traversons cette route et suivons le Jakobsweg n° 4 jusqu’au quartier de l’abbaye, passant le Gübsensee et continuant jusqu’au pont Krätzeren, l’un des nombreux ponts sur la rivière Sitter, et remontons jusqu’à Bruggen. Les panneaux avec le n°4 nous mènent maintenant devant l’Empa, la chapelle Maria Einsiedeln et le Tröckneturm dans la zone de loisirs locale Burgweiher. A travers le quartier de St-Otmar nous arrivons en ligne directe vers la gare de St-Gall, puis vers le quartier de l’abbaye avec sa cathédrale et sa bibliothèque abbatiale

Alors que nous apprécions cette vue du côté droit de notre chemin, nous trouvons sur notre gauche Gossau. Vers 400 av. JC. les Celtes vivaient probablement dans cette région et dans le 5ème / 7ème av. JC. les Alamans. Le lieu fut mentionné pour la première fois en 824 dans un document dans lequel un homme céda ses biens hérités à Gossau au monastère de St-Gall qui garantissait l’entretien perpétuel.

La ville de Gossau est un site économique majeur pour la Suisse orientale. Les entreprises de Gossau offrent plus de 10’000 emplois, en particulier dans l’industrie alimentaire (Migros et Coop).

L’histoire de la ville de Saint-Gall commence en 612 avec l’ermite Gallus. Cent ans après sa mort, Otmar fonda le célèbre monastère. Une apogée d’environ 300 ans a suivi.

La ville de St-Gall a pris un nouvel essor économique avec l’industrie textile. A partir du 15ème siècle, la ville était le centre d’une industrie du lin florissante. Au 18ème siècle, la première crise de la broderie a secoué la ville. Cependant, avec l’introduction de la mécanisation de l’industrie textile, St-Gall assuma à nouveau un rôle de premier plan qui, au 19ème siècle, entraîna un second essor dans l’industrie textile. Encore aujourd’hui, St-Gall est réputée pour ses broderies de haute qualité. Celles-ci se trouvent au Musée du textile, consacré à l’histoire de l’industrie textile de la Suisse orientale.

La ville est bien sûr intéressante pour sa cathédrale baroque et sa magnifique bibliothèque de l’abbaye, inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

La bibliothèque de l’abbaye faisait partie de l’ancienne abbaye bénédictine. Fondée en 719, c’est l’une des bibliothèques historiques les plus importantes au monde. C’est la seule des grandes bibliothèques monastiques du début du Moyen Âge, dont le stock de livres de grande qualité du 8ème siècle à nos jours sont restés relativement intacts. Elle contient 2100 manuscrits, 1650 incunables (jusqu’à 1500 copies) et des imprimées anciennes (datant entre 1501 et 1520) et environ 160 000 livres.